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REUNION SUR LA METHODOLOGIE - 2 nov 2015

  • vendangeursdevues
  • 2 nov. 2015
  • 4 min de lecture

Objectifs :


Les objectifs de cette journée sont de proposer un premier carnet de bord collectif, de proposer une première méthode collective, d’établir des plans d’actions afin d’être opérationnel dès la semaine suivante et de commencer à réfléchir à la prochaine rencontre inter-projet.


Planning :


9h-9h30 : Rappel des objectifs de la journée (5min). Présentation à tous du premier carnet de bord de groupe (5min) suivi de discussions (15min).

9h30h-10h : Présentation de la première méthodologie commune, rédigée et imprimée (10min). Retour et discussions (20min).

10h-12h : Établissement et présentation de nos plans d’actions entre nous. Retour et discussions. Définition des différents axes d’études et constitution de groupe de vendangeurs de VUE(S). Définition des besoins, des contacts, de ce que nos enseignants et Catherine peuvent nous apporter dans ces plans d’actions.

12h-12h30 : Elaboration d’un planning général pour le semestre.

12h30-14h : Déjeuner. Discussions autour de la prochaine rencontre inter projet que nous devons organiser. Définition des attentes et objectifs. Premières propositions.

14h-14h30 : Accueil de Catherine, Rémi et Cyrille. Compte rendu de notre matinée avec présentation des documents produits (20min).

14h30-17h : Présentation de nos plans d’actions (30 min max.). Discussions et retour enseignants/Catherine. Discussions sur la mise en place des plans d’actions et définition d’un planning.

Prise de contact avec des acteurs du site par le biais de Catherine. Mise en place des premières actions (personnes ressources).

17h-18h : Discussions autour de la prochaine rencontre inter projet que nous devons organiser (Rôle, échéances, intérêt pour notre étude, …). Comment se servir de cette journée pour qu’elle nous fasse avancer dans notre étude?


Bilan:


Nous avons mis en avant la présence de nombreux acteurs sur le territoire du saint-émilionais ; qu’ils soient habitants, commerçants, élus, agriculteurs ou viticulteurs, ils font de ce paysage un paysage culturel. C’est en effet, cette relation entre l’homme et le territoire qui a été reconnu comme spécifique à la juridiction de Saint-Emilion et qui en fait sa richesse. L’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que patrimoine mondial culturel s’étant faite sans les acteurs locaux donne aujourd’hui une image désincarnée de ce territoire pourtant façonné et étroitement lié à la présence de l’homme. Nous chercherons donc à travers ce projet à remettre les acteurs locaux au cœur du projet afin que ce soit eux qui portent leur VUE et leurs représentations de ce territoire qu’elles soient révélatrice des dynamiques locales. Il est important de comprendre si les acteurs locaux se reconnaissent ou non dans la VUE actuelle.

Il nous faut avant tout définir les acteurs qui pourraient répondre au mieux à notre problématique.

Il semble fondamental de prendre en compte les viticulteurs car ils sont les premiers sur ce territoire, recouvert à 80% par des vignes, à façonner le paysage de la juridiction de Saint-Emilion. Plus qu’un choix de projet uniquement fondé autour des viticulteurs c’est avant tout une porte d’entrée. Cependant, ce territoire est marqué par de fort clivages socio-économiques, il semble donc difficile d’entrer directement dans la phase de récolte de vue(s) par le biais des viticulteurs. Il est nécessaire d’essayer dans un premier temps, les outils de médiation à mettre en place afin de vendanger ou de glaner au mieux les informations, les relations intimes de chacun avec le territoire, les regards ou les mémoires des lieux.

En ce qui concerne les viticulteurs, nous partons d’une hypothèse de typologie qui révèleront des perceptions différentes ou non. Cette typologie est les chateaux familiaux, les propriétaires financiers, les directeurs de chai ou d’exploitation et enfin les ouvriers agricoles.


Méthode d’approche ?


Se pose alors la question de comment aborder les acteurs locaux ? C’est-à-dire par quel moyen, autour de quel objet mais aussi comment se présenter ?

Il apparait comme essentiel d’informer nos interlocuteurs que nous sommes étudiants en paysage et que nous faisons une étude sur leur territoire. Mais après la question est d’adapter notre vocabulaire en fonction de notre interlocuteur ? Devons-nous dire que nous réalisons une étude afin de comprendre quels sont les perceptions ou les représentations locales du paysage du Saint-émilionnais pour savoir si ces représentations paysagères coïncident ou non avec les images véhiculées par la VUE ? Ou au contraire nous contenter de leur dire que nous cherchons à comprendre ce qui est important pour eux dans leur territoire ? Il sera nécessaire dans un premier temps d’essayer les deux méthodes afin de savoir laquelle semble le plus porteuse mais aussi celle qui met le plus en confiance les interlocuteurs.


L’outil ou les outils de médiation semblent important dans notre démarche de vendange de regards, de perceptions. De la même manière qu’il nous faudra tester notre vocabulaire au départ, il est essentiel de tester les différents outils afin de savoir lesquels fonctionnent le mieux sur nos problématiques, dans nos entretiens et sont le plus à même d’inviter les personnes à parler d’eux. Il nous faut trouver le bon objet ou les bons objets pour récolter au mieux mais aussi permettre un réel échange autour de ces outils. En effet, nous souhaitons que les outils tels que la prise de photos autour de thématiques, les questionnaires, les prises audio de témoignages soient porteurs d’échanges à posteriori avec d’autres acteurs. Autrement dit, si nous prenons l’exemple des prises de photo, nous souhaitons faire prendre des photos à des viticulteurs par exemple répondant à une thématique et de manière spontanée. Ces photos seront alors réutilisées lors de soirée de discussion et de rencontre pour échanger avec d’autres acteurs sur leurs propres perceptions autour de ces mêmes thématiques.

Les outils que nous voulons mettre en place sont les questionnaires avec des questions ouvertes qui n’orientent pas les réponses des acteurs. Les prises de photo, à l’aide d’outils numériques autour de thématiques choisies au préalable. La prise audio de témoignage sur des lieux importants pour certains acteurs afin de confronter les regards.

Se pose alors la question de notre propre regard sur ce territoire et de son rôle ou non dans ces entretiens. En effet, devons-nous faire part de notre regard de paysagiste avec une clé de lecture du paysage en prenant le risque d’orienter leurs réponses ? ou au contraire laisser les personnes nous parler uniquement de leurs perceptions ?


Nos difficultés:

Problème autour du choix des acteurs pertinents et de leur sélection pour répondre au mieux à notre problématique. Difficulté à animer la séance et à hiérarchiser nos idées pour mettre en place une méthode efficace.


Points positifs:

Cerner les différents acteurs


Grandes questions:

Comment aborder les acteurs?

Comment nous présenter?

Comment mettre de l’ordre dans nos idées?

Comment mettre en place un carnet de bord pertinent?


 
 
 

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